Stubs Auto

Au milieu des années 50, Studebaker, qui vient de fusionner avec un autre constructeur indépendant, Packard, engage au prix d’un contrat exorbitant le bureau new-yorkais de Raymond Loewy pour restyler sa gamme de coupés Starliner de 1953 dont les ventes commencent à s’essouffler. Les nouveaux modèles constitués du millésime 1956 prennent le nom de Hawk (faucon en anglais) dont le point commun est cette massive calandre à maillage chromé.

La génération des coupés Hawk de la firme de South Bend dans l’Indiana apparaît en 1956, où ils sont déclinés en quatre modèles : Flight Hawk, Power Hawk, Sky Hawk et Golden Hawk. La Flight Hawk en entrée de gamme est basée sur la Starlight de 1953 possédant une carrosserie avec montants latéraux. C’est le seul modèle motorisé par un 6-cylindres de 2 779 cm3 développant 101 ch pour une vitesse de 140 km/h. Il sera produit à 4946 exemplaires en 1956. Avec le même type de carrosserie, la Power Hawk est le premier V8 de la gamme, un V8 de 4.2 l d’une puissance de 170 ch. Il sera le modèle le plus vendu de la série avec 7 095 exemplaires produits en 1956.

Les versions supérieures Sky Hawk et Golden Hawk reprennent le type de carrosserie des Starliners sans montants latéraux. La Sky Hawk, qui sera vendue à 3 050 exemplaires, est dotée d’un V8 de 4.7 l de 210 ch ou 225 ch en option. Le sommet de la gamme est assuré par la Golden Hawk avec plus de chromes et le seul à adopter de grands ailerons à l’arrière. Ce luxueux coupé hardtop est doté du V8 de 275 ch emprunté à l’associé Packard, ce qui en fait un précurseur des « muscle cars » américaines. Il sera vendu à 4 071 exemplaires (suite & photos)