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Quatre ans après le lancement de sa berline moyenne, Jaguar présente à Genève une version break, deuxième de la marque après la X-Type. Le constructeur insiste sur son approche stylistique, «menée parallèlement à l'objectif d'optimisation de la commodité», selon ses propres termes. La ligne de ceinture de caisse ascendante et une ligne de toit très étirée, conjuguée à de larges épaulements, lui assure une silhouette non dénuée de distinction. Au passage, la garde au toit progresse de 48 mm au dessus des sièges arrière.

Ces derniers, dont le dessin est nouveau, sont fractionnables 60/40 et intègrent une trappe à skis. Totalement rabattus, il dégagent un volume de chargement s'établissant à 1 675 litres. Une suspension arrière pneumatique permet une correction automatique de l'assiette en fonction de la charge et peut modifier le taux d'amortissement jusqu'à 500 fois par seconde.

La XF Sportbrake offre à son conducteur d'autres facilités qui lui sont spécifiques. Ainsi, son hayon peut être commandé électriquement et bénéficie d'une fermeture assistée «Soft Close». Des leviers permettent de rabattre à distance les sièges arrière. Ce break ne recevra que des motorisations diesel, en l'occurrence le 2,2 litres de 190 ch (450 Nm de couple) couplé à une boîte à huit rapports, ainsi que le V6 3 litres, également couplé à une boîte à huit rapports, développant une puissance de 275 ch, pour un couple de 600 Nm, sur la version «S». Une large gamme d'accessoires pouvant être montés tant à l'intérieur, sur les glissières de plancher, qu'à l'extérieur, sur les barres de toit, amélioreront encore son aspect pratique et sa polyvalence. La XF Sportbrake s'inscrit naturellement en concurrente directe des BMW Série 5 Touring et Audi A6 Avant, qui devront désormais compter avec cette rivale venue d'outre-Manche.